Qu'est-ce que la SOMATULINE ?

A quoi sert la somatuline ?

- Traitement de l'acromégalie : Lorsque la sécrétion d'hormone de croissance n'est pas normalisée après chirurgie et/ou radiothérapie.
- Traitement des symptômes cliniques des tumeurs carcinoïdes :
Après une injection test (voir posologie et mode d'administration).
- Traitement des adénomes thyréotropes primitifs responsables d'une hyperthyroïdie :
En préparation ou en complément de la chirurgie et/ou de la radiothérapie, ou lorsque ces thérapeutiques ne sont pas appropriées.
Le Traitement ?
Le traitement doit être adapté pour chaque patient, en milieu spécialisé.
Compte tenu du caractère variable de la sensibilité des tumeurs aux analogues de la somatostatine, il est recommandé de commencer le traitement par une injection test pour évaluer la qualité de la réponse (sécrétion de GH, symptômes en rapport avec la tumeur carcinoïde, sécrétions tumorales...). Une non-réponse à cette première injection doit remettre en cause l'intérêt du traitement.

- Dans l'acromégalie :
Le rythme d'administration de la forme à libération prolongée peut être fixé initialement à 1 injection intramusculaire tous les 14 jours. En cas de réponse insuffisante, jugée sur les taux d'hormone de croissance et d'lGF-I (mesurés avant l'injection suivante), ce rythme peut être porté à 1 injection tous les 10 jours.
Les effets indésirables ?
- Localement : douleur modérée et transitoire au point d'injection, parfois associée à une rougeur locale.
- Troubles digestifs : diarrhées ou selles molles, douleurs abdominales, flatulences, anorexie, nausées, vomissements.
- Au plan biologique, ont été signalés quelques rares cas de perturbation de la glycorégulation.
- Lithiase vésiculaire : chez quelques patients, lors des traitements prolongés, des cas de lithiase vésiculaire a symptomatique ont été rapportés (voir précautions d'emploi).
Somatuline en Russie
Interactions avec d'autres médicaments ?
- Ciclosporine (voie orale) : baisse des concentrations plasmatiques de ciclosporine (diminution de l'absorption intestinale de ciclosporine). Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques circulantes et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par le lanréotide.
- Insuline : risque d'hypoglycémie : diminution des besoins en insuline par diminution de la sécrétion de glucagon endogène.
Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie, renforcer la surveillance glycémique et adapter la posologie de l'insuline pendant le traitement par le lanréotide.

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