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Le temps des bonus


Souvent lorsque on découvre notre maladie, l'acromégalie, on se dit que l'on a une belle maladie, rare peut-être, mais UNE maladie. 

On envisage guère tous les à-côtés qui découlent de cette maladie et de ce terme. On se dit que l'on sera soigné voire parfois guéri (si si certains médecins osent vous dire que si vous n'avez plus d'hypophyse alors vous n'avez plus d'acromégalie). Au tout début de notre épopée en acromégalie, on considère la maladie comme un tout. Pour être caricatural, on penserait que l'on a un très gros rhume et que cela va se soigner par quelques pilules et quelques onguents. 

Il faut dire qu'au début, le médecin ne vous aide pas beaucoup. Le généraliste parfois ne sait pas. Le spécialiste sait trop bien et oublie que vous ne savez pas. Le parcours de santé fera souvent foi dans l'appréciation déstabilisante de la maladie. 
Personnellement, lors des premiers diagnostics, l'annonce de l'acromégalie par le médecin m'apparut comme ceci : "Tiens , j'ai une acrobidule. Docteur, mettez en moins quinze caisses". 

Lorsque la vérité parait, le visage se défait. On a changé physiquement. Nos pieds, nos mains, notre visage, notre corps. Tout le monde en prend pour son grade. C'est la fête des symptômes qui clignotent. C'est un déluge qui vient à nous noyer. Le tuba et les palmes parfois ne suffisent pas. On se rend compte de ce que l'on est et de ce que l'on aurait pu être. 

Mais le pire vient après... Le temps des bonus !

On découvre les joies des déficits, des augmentations, des accroissements. La maladie ne va pas ni sans l'un ou les autres. Cet accroissement de poids que l'on prenait pour une mauvaise alimentation ( régime saucisson-coca-gâteau) peut être lié à d'autres éléments de notre maladie. 

C'est le début de nos effets indésirables , nos bonus en somme. Tous ces effets indésirables apparaissent à leur gré selon les dégâts de la maladie. Et là, nous cherchons à nous sortir de ce bourbier en disant qu'il y a un moment où cela va se calmer. Il y a des moments où cela se calme : imaginez un doux rayon de soleil dans un endroit paisible. 

Et dans ce jeu de cartes, il ne faut pas oublier de citer tous les effets indésirables des médicaments, pourtant utiles à notre survie. Certains médicaments (ou piqûres) sont particulièrement connus pour avoir des effets dévastateurs ( et notre vésicule ne leur dit pas merci ). 
Il suffit de voir sur tous ces sites médicaux (les vrais pas ceux avec de faux patients) pour connaitre et comprendre que tous ces médicaments ont eu une certaine agressivité à revendre. 

Et cela continue, parce que la maladie avec les années dévoilent d'autres problèmes, d'autres ravages, d'autres rendez-vous avec des médecins très heureux de nous voir à un tarif préférentiel.  Les intestins, le foie, les dents, ... 
Chacun de nous aura son propre filet garni ! Le 12, bingo, la dame en bleu gagne une coloscopie avec produit de contraste et diverticule bien placé. Bravo !  
On se revoit le 12 pour l'intervention...

Merci donc à la maladie de nous offrir ces doux moments médicaux où l'on peut être pris en photo sous toutes les coutures, où l'on peut s'admirer dans un IRM, où l'on peut enrichir son vocabulaire par de nouvelles maladies et où l'on peut jouer à Docteur Maboul pour de faux. 

A vous tous, alors, je tiens à vous encourager à voir la vie du mieux que vous le pouvez . A vous tous, je vous dis de prendre bien soin de vous et de profiter de tous ces bons moments qui vous feront des milliers de rayons de soleil.

Moi et France Culture



Je me suis toujours dit que je ne répondrais jamais à aucune sollicitation à propos de la maladie, de ma maladie. Je pensais que je n'avais pas à étaler ma vie d'acromégale dans les médias parce que cela n'intéresserait personne. 

En tant que malade; vous oubliez et omettez  bien souvent une partie de vous même qui fait de vous une belle personne. 
C'est vrai que nous nous cherchons parfois derrière le flot d'informations et de symptômes dont se compose notre maladie.

Puis d'un coup, en lisant la présentation de l’émission , je me suis rendu compte que l'on allait parler de moi énormément plus que la maladie. Ici, l'objectif n'est pas de considérer la maladie comme un point de départ mais plutôt comme un lien à une histoire, ma propre histoire.

Alors d'un coup, j'ai sauté le pas... 

J'ai donc contacté la journaliste. Nous avons parlé longuement. Elle avait une voix douce et ne cherchait pas le sensationnalisme. Vous savez celui de ses chaines d'informations qui cherchent toujours le pire. 
Cette journaliste m'écoutait et peu à peu je baissais la garde tant ses questions et ses remarques étaient toujours dites à bon escient et sans douleur. Surpris par cette voix aussi douce qu'intéressé, j'ai parlé de moi. Elle m'a posé ensuite de bonnes questions encore et encore qu'à la fin, j'étais heureux d'avoir pris l'initiative de participer à cette émission.

On se donna rendez-vous pour l'enregistrement de l'émission. 

Je me suis empressé d'écouter ses interviews et ses émissions. Je comprenais bien vite que j'avais à faire à une journaliste qui avait gagné des prix mais que cela n'interférait jamais dans le résultat final puisque, c'est l'interviewé qui prend toute la place dans le reportage. 

Lors de l'enregistrement, j'ai appris ce que c'était le journalisme de grande qualité. Elle avait pris des notes, s'étaient renseignés sur mes écrits jusqu'à 6 ans avant l'interview. De plus, sa haute qualité n'avait d'égal que sa simplicité (je dois y inclure la réalisatrice qui elle aussi sans bruit a su reproduire fidèlement notre entretien). 

Lorsque la journaliste a repris son train, je crois que j'étais tellement content de cette première expérience que je crois avoir papillonné dans les airs pendant de longues minutes. Cela n'était pourtant rien par rapport aux 3h30 d'interview qu'elle avait préparé avec soin...

Trois mois plus tard (il y a 4 jours), j'ai découvert avec anxiété le reportage-documentaire consacré à la beauté (mon émission). Fébrile, j'écoutais les témoignages touchants de toutes les personnes atteintes de maladie ou de handicap. Il y avait pourtant une telle force, une telle envie de dire au monde son existence que j'en ai versé quelques larmes. J'étais fier de me trouver parmi toutes ses belles personnes !

Mon interview fut le condensé de ce que j'avais pu dire lors de l'entretien. La musique et mes poèmes en plus. J'étais souriant mais en larmes parce que j'avais la chance d'être moi aussi une belle personne. Et cela n'a pas de prix !

Je tiens à vous remercier, Madame la journaliste et la réalisatrice, pour le fantastique travail que vous avez réalisé. Vous m'avez donné pour quelques minutes le droit d'être une belle personne. MERCIs ! (Le pluriel est pour tous ces moments lors de l'interview où je suis sorti victorieux de moi-même ,de tous ces symptômes et de tous leurs effets indésirables).

Bonne année !

Bonjour à tous et à toutes,

Avec du retard, je vous souhaite une excellente année 2017 pleine de joies, de bonheurs, de bonne santé.

Je vous souhaite surtout une très bonne santé. Si vous êtes en attente d'une opération, j'espère que celle-ci ne sera pas trop déstabilisante pour votre corps et vous même. Je sais que cela peut être un moment difficile, un moment où l'on se retrouve dans l'inconnu, un moment particulièrement stressant. Dans ces moments, je vous souhaite la force juste de penser à ce que vous aimez et vous dire que c'est le début d'une nouvelle vie.

Si vous êtes en traitement, comme moi, je vous souhaite de ne pas trop le subir, d'avoir des résultats probants avec toutes ces piqûres et ces médicaments. Je vous souhaite le moins d'effets indésirables possibles.

Je vous souhaite aussi des moments doux et d'écoute de la part de vos proches. La maladie, étant déjà assez difficile à vivre dans nos corps, il faut donc pouvoir dire ce qui nous tracasse et que la maladie, parfois invisible aux yeux de notre entourage (de part sa progression lente et sournoise) puisse être parfois explicitée sans pour autant entré dans le "pathos".

Je vous souhaite donc une très bonne année.  Prenez bien soin de vous car c'est là l'essentiel !

Acromégalie mon Amie

Bonnes Fêtes de fin d'année à tous !



Bonjour amis lecteurs et lectrices,

En cette fin décembre, je tiens à vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année !

J'espère que vous profiterez de tous les moments qui se proposeront à vous et que vous prendrez bien soin de votre santé et de votre optimisme. C'est le plus important !

J'espère que vous continuerez à venir faire un tour sur cette page qui n'a d'autre but que d'essayer de trouver de l'information sur notre maladie.

Alors ...  

Bonnes Fêtes de fin d'année !!!!

Un guide interactif et des professionnels ...



Alliance Maladies Rares et son guide interactif 


L'association maladie rares propose un guide interactif pour permettre aux personnes touchées par une maladie rare de se retrouver dans le douloureux et fastidieux parcours qu'est la vie en maladie.

Plusieurs thèmes sont définis : les premiers signes de la maladie, se soigner et s'occuper de soi, la vie quotidienne et l'engagement associatif.

Cette façon de s'intéresser à la maladie et à son fonctionnement pratique de tous les jours est vraiment intéressant.

Voici le lien pour y accéder: http://www.alliance-maladies-rares.org/guideinteractif/


 Vous êtes un professionnel de santé et vous visitez mon blog ...

Maladies Rares Info Services organise des sessions de formation sur les problématiques des maladies rares. Ces sessions permettent avant tout de mieux faire connaitre les maladies rares et leurs prises en charges difficiles et diverses selon les cas. 

Voilà les 3 modules de formation disponibles : 

> Les maladies rares : problématiques générales, prise en charge médico-sociale et ressources d’information et de soutien.

> Les maladies rares : problématiques générales et dimensions médicales.

> Les maladies rares : quel accompagnement social pour des problématiques spécifiques ?

 Un texte à lire ...

* Traitement par l'hormone de croissance  des adultes présentant un déficit en hormone de croissance , P. Chanson & S.Salenave, Annales d'endocrinologie, 2008.  : http://www.em-consulte.com/article/131026/traitement-par%C2%A0l-hormone-de%C2%A0croissance-des%C2%A0adultes

Remerciements !

Je tenais simplement et sincèrement à remercier toutes les personnes qui ont répondu au questionnaire. 

Certains messages m'ont bouleversé. Alors à tous et à toutes qui m'avez laissé un petit message je tenais à leur dire du fond du coeur un énorme merci. Votre sollicitude et votre gentillesse m'ont touché. 

Cette maladie, qui est aussi la mienne, me permet de rencontrer des lecteurs mais plus que cela, rencontrer des personnes formidables. 

Je vous dois beaucoup. 

Et même si la page n'a pas connu d'article depuis un petit moment, je peux vous dire que je pense toujours à beaucoup d'entre vous. 

M E R C I !!!!!

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Bonnes Fêtes de Fin d'Année 2015 (Maj) !


Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d'année, amis lecteurs, qui avez suivi cette page tout au long de cette année.

Je vous remercie tous ceux qui m'ont laissé un petit message, une question ou une réflexion. Merci à vous d'avoir eu confiance en mon travail.

Je vous espère tout le meilleur et rien que le meilleur ! Profites de ces douces journées ! Reposez vous , prenez soin de vous et montrez à tous que l'acromégalie on peut vivre avec (même si cela est parfois/souvent difficile et compliquée).

Bonnes Fêtes de fin d'Année !!!
 
PS : Je viens de mettre en ligne un questionnaire pour savoir ce que vous pensez de ce blog. Pour moi, ce questionnaire est important. Alors, si vous pouviez y répondre. Merci Merci !!!


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Reprise de Contact

Bonsoir amis lecteurs,

Cela fait donc un mois que je n'ai pas mis d'article sur le blog. Tout cela est provoqué, sûrement, à mon prenant travail en ce moment.
Je pense toujours à tous ceux qui m'ont laissé un message ou partager un peu de leur vie en acromégalie.  
Mais le temps passe et je suis moins présent. Je suis nostalgique de ces moments où je me sentais utile et surtout où j'adorais ce contact agréable avec de belles personnes. 

En ce qui me concerne ma santé, pour l'instant, cela va. Cela me laisse même le temps de marcher. 439 kms sur l'année, j'en suis fier. Et vous, comment allez-vous ?

Je vous laisse en compagnie d'une petite vidéo sur le glossaire de la maladie, notre maladie, l'acromégalie. 

A bientôt.


Pour info : la musique : "Vance Joy - Riptide" 

Pourquoi avons-nous (peut-être) une voix rauque ?

Bonjour à vous tous qui suivez ma page,

Lorsque on s'attèle à découvrir les différents symptômes de notre maladie , il y en a un que l'on passe souvent sous silence. Et cela est paradoxal...

Je veux parler ici de notre voix.


C'est vrai que l'on y fait jamais attention. La plupart du temps, on ne s'écoute pas parler. Et même pour ne rien dire, on ne s'écoute pas. On ne s'entend pas (quoique !)

Notre famille ne s'en rend pas forcément compte non plus. D'ailleurs, la voix est la première chose qui s'efface lorsqu'un proche vient à s'en aller.
Les personnes que nous rencontrons, dans notre vie professionnelle ou lors de rendez-vous formalisé, peuvent se rendre compte que notre voix peut être rauque ou grave. De là à nous le dire ouvertement, il n'y a que peu de chance !
Alors de quoi peut venir, cette modification particulière de notre voix ?


Encore quelque chose de disproportionnée ? 

On va encore une fois parler de nos modifications corporelles.
Comme vous le savez, notre corps, grâce à notre maladie rare, peut se modifier : nos organes peuvent grossir ou devenir dysmorphiques ( je le sais car mon foie a une drôle de tête !).

Le Larynx n'échappe pas à la règle. Lui aussi peut être sujet à une hypertrophie.

Occupons-nous du Larynx :

Le larynx intervient dans la déglutition, la respiration et la phonation.
>Lors de la déglutition, il ne faut que la trachée soit envahie par les aliments alors un vaste système de capteurs sensitifs se mettent en place. Le larynx , au final, est soulevé et rencontre la base de la langue.
>Lors de la respiration, c'est l'écartement des cordes vocales qui permet à l'air de passer.
>Lors de la phonation, c'est la vibration des cordes vocales qui fait apparaitre les sons. Ils peuvent être modifié en passant  par le pharynx et les fosses nasales (peut-être une autre piste ?).



Il se pourrait,donc, qu'une hypertrophie du larynx, puisse intervenir dans l'apparition d'une acromégalie.
Le larynx, grâce aux cordes vocales qui se comportent en vibrateur, peut faire varier par sa musculature laryngée, la fréquence de la voix.

Conclusion en forme de NON-Conclusion :

Attention, ce que j'écris là, ne sont que des supputations car il semble aussi que l'on doive tout autant s'intéresser à la thyroïde. L'épaississement de la thyroïde  peut-elle modifier le larynx ? Je ne sais pas. Y'a-t'il un médecin dans la salle ?

Il est très difficile d'avoir toutes les informations sur notre maladie puisque elle est étudiée encore et encore. Il faut dire que notre maladie touche tellement de points différents qu'il est quasiment impossible de s'intéresser à tout et en même temps.

~~~~~~~~

Ce blog est non-médical et j'essaie du mieux que je peux de recouper des pistes. Hélàs, je ne suis ni médecin, ni expert. Je ne suis qu'un malade touché par une maladie qui nous réserve toujours des surprises (mauvaises pour la plupart). Je ne suis qu'un blogueur acromégale un peu perdu avec sa maladie. 

J'en profite pour remercier toutes les associations qui nous aident du mieux qu'elles le peuvent. En France, il y en a eu une : assomégalie qui a fait pas mal de choses : un numéro de téléphone pour le dépistage. 
Aujourd'hui, il y en a une qui se créé : Acromégales, pas seulement.Merci à eux de s'occuper de nous !


Bonne Journée à Vous et Prenez bien soin de Vous !!!!!

Ma collection de médocs : hydrocortisone et somavert !

Bonjour à toutes et à tous !

Tout d'abord, j'espère que vous allez bien et que votre santé suit le rythme de vos vacances.

Aujourd'hui, j'ai décidé de débuter une collection de médocs : des fiches avec de l'information sur un médicament particulier.
Bien sûr, j'espère que vous me direz ce que vous en pensez !

Tout d'abord , l'hydrocortisone !

Et le Somavert ! 

 Pour terminer, voilà un petit mots croisés sur notre maladie ...


BONNES VACANCES !

PS : Aujourd'hui, c'est la joie car c'est mon 150ème article ! Sympa, non ?

Chercher puis ... un faire-part de naissance !

Bonjour,

Pour commencer, j'espère que la canicule qui sévit sur la France n'est pas trop insupportable pour vous.

Oui je sais que cela fait presque deux mois que je n'ai rien écrit sur le blog. cela est dû à la difficulté de trouver de l'information sur la maladie.

Lorsqu'on cherche des infos sur la maladie et que l'on passe la barrière des "images chocs" , on se rend compte que peu d'informations sont disponibles ou en tout cas, elles sont terriblement difficiles à dénicher. 
Il faut dire que la plupart des sites sont  des sites médicaux généraux qui ne s'intéressent qu'aux médicaments ou à une définition de la maladie.
Et je ne parle pas de site qui sous couvert d' "échanges" voient en vous des "donateurs" permettant de faire prospérer leur tiroir-caisse (J'ai déjà parler d'eux dans un précédent article)
D'autres sites s'intéressent à la maladie mais sont généralement dédiés aux maladies rares en général, ce qui est formidable.
Et puis, il y a des sites en collaboration avec des laboratoires pharmaceutiques qui ont leur intérêt dans la découverte de la maladie.


Mais que se passe t-il après la découverte de la maladie ?

On attend tous un site qui permettrait aux gens de se découvrir des points communs dans la maladie. Vivre en acromégalie est une suite de voyages de l'inconnu. Qu'est-ce qui peut se détraquer ?, qu'est-ce qui peut se modifier ?
C'est dans le suivi que notre maladie tire toute son essence. On ne part pas tous sur un pied d'égalité. Quelques uns vont être dépistés tôt, d'autres éviteront les difficultés et d'autres subiront énormément la maladie et ses conséquences.
Et à la fin, on se pose tous la question "Est-ce que tel ou tel symptôme est normal ou non ?". Comme on ne sait pas ou que l'on a pas tous le médecin intéressé par notre maladie, on stresse , on blêmit à cause de tout ce qui peut se passer à l'intérieur de notre être.

Voilà le problème qui se pose. Mon blog, non médical, ne peut en aucun répondre à toutes questions médicales même si depuis la création d' "Acromégalie mon Amie", j'ai toujours essayé de vous donner de l'information (une information simple et correcte).

Il existe maintenant une association sur la maladie : Acromégales pas seulement. Ils ont maintenant un site internet.




Bon Week et à Bientôt !

Des liens pour s'informer sur l'acromégalie ...

Bonjour à toutes et à tous ! 

Voilà un article simple qui a pour but de vous donner les clés pour comprendre la maladie par quelques liens de ma recherche. Bien sûr, les premiers sont connus. Il fallait quand même les noter. 
Dans la partie 'tumeurs hypophysaires' , je vous conseille de lire les travaux d'Albert Beckers. 
Dans la partie 'Vivre avec la maladie', de nombreux documents sont à votre disposition pour vivre au mieux la maladie.
En vous souhaitant une bonne lecture de ces liens. Bonne Journée à toutes et à tous !

> L'acromégalie : 



-Le site d'Orphanet : L'acromégalie , les recherches, les associations, etc.

- Le site du Centre de Référence (DEFHY) : Centre de Référence et Référence (Pr. Brue)

- Le site du Professeur Chanson : http://www.sfendocrino.com/acromegalie/


- Le témoignage de Tallie (Bonjour Docteur) : Hormones de croissance en excès


> Les tumeurs hypophysaires :


- La Société Française d'Endocrinologie : Les tumeurs hypophysaires

- A propos des travaux d'Albert Beckers : La chasse aux gènes est ouverte !

- L'université de Rennes : Les Adénomes Hypophysaires (Pr. G. Brassier)

- Tumeurs Hypophysaires agressives :Article Angela Hernandez Prica (Genève)

- Adénomes Hypophysaires : Texte du Pr. Chanson


> Vivre avec la maladie : 


- Vivre avec une maladie rare : Orphanet

- Vivre avec l'acromégalie : Les Editions Vivio

- Maladie Rare Infos Service : Parler à quelqu'un , s'informer

- Carte de soins d'insuffisance surrénale : Carte

- Carte de soins et d'urgence (Diabète insipide) : Carte

-  Témoignages : Site de Témoignages (D'autres sont disponibles sur la page Facebook d'Acromégalie mon Amie).


PS : Bien sûr, il existe bien d'autres liens disponibles sur la maladie. Entre les blogs personnels de grande qualité et les sites d'informations médicales, vous trouverez des sites d'université intéressants.
Hélas, si vous faites une recherche sur notre maladie, vous trouverez bien moins attentionné (j'en ai déjà parlé) et ferez des recherches par google images plutôt déconcertantes.

Par contre, si vous avez êtes vous même malade et que vous avez créé un blog ou un site , n'hésitez à faire partager votre lien. Je serais très heureux de le découvrir !

Apprenons aux médecins ce qu'est notre maladie ...

J'ai discuté avec pas mal de personnes touchées par la maladie. J'ai lu les témoignages qui sont parus dans "En Acromégalie". Un point commun entre ce que j'ai lu et écouté : le manque d'intérêt du médecin pour notre maladie.


Global Acromégale :

Il faut dire que le médecin doit comprendre la maladie dans sa globalité comme dans son caractère unique car , nous sommes tous acromégales. Mais nous sommes aussi malades à des stades, à des degrés et dans des lieux différents. Oui, nous serons parfois le seul patient acromégale de notre médecin traitant.
A des degrés ou des stades différents, parce que la maladie a un point de départ (impossible à véritablement déterminer pour nous mis à part nos anciennes photos). Cela démontre bien toute la difficulté du médecin généraliste à détecter et à orienter.
En ce qui concerne notre spécialiste endocrinologue, il aura peut être la chance de connaitre plusieurs "cas cliniques" d'acromégalie. Là aussi, tout dépend de l'endroit où il se trouve. C'est la grandeur de la ville qui fait le nombre d'acromégales. D'ailleurs, je ne connais aucune étude qui s'intéresse aux lieux où peuvent se trouver toutes les personnes atteintes.




Penser "Zèbre" quand il faut penser "Cheval" :

Le médecin généraliste pensera "cheval" lorsqu'il pourra voir un "zèbre". La maladie est une suite de symptômes. Des symptômes bien compris amènent directement à notre maladie. Mais comment arriver à un diagnostic si le médecin devant vous n'a jamais vu cette maladie ou bien lors d'une partie de cours lorsqu'il était à la fac.

Le fait que la maladie s'est construit par une suite de symptômes qui peuvent interagir les uns sur les autres. Alors, comment peut-on considérer un parcours de santé où certains médecins ne chercheront pas à comprendre le parcours du patient. Par conséquent, est-ce que partir de zéro pour un symptôme est la bonne chose.  Prenons l'exemple des effets de certains médicaments qui induisent d'autres soucis. Faut-il attendre le souci arriver pour que le médecin s'en occupe ou bien faut-il au départ composé avec la globalité des "soucis" qui découlent des traitements et des modifications liées au moment de la découverte de la maladie. 

On ne peut pas le blâmer. Et pourtant, c'est sur lui que notre première salve de reproches va être envoyé. Dans certains cas, on pourra quand même invoquer de la maladresse ou de l'incompétence. Certains d'entre eux s'évertueront à ne pas prendre en compte le diagnostic , ne voulant pas être pris en défaut.


L'après diagnostic : Coupable et Acquittement ?

Et c'est à partir de là que le véritable visage du médecin est découvert. 

Il y a tout d'abord le médecin qui se confond en excuses, qui pense au procès possible, à l'opprobre et à la vindicte populaire. Ces médecins là, vous font monter les larmes aux yeux car ils comprennent "le mal" qu'ils vous ont fait. Ils feront tout pour vous faire vivre la maladie dans les meilleures conditions possibles et seront à votre écoute. Il en existe. 
Pour ma part, je les considère comme des bonnes personnes faillibles : des médecins humains.

Mais il existe beaucoup de médecins pour qui nous ne sommes que des cas, des phénomènes voire des monstres de foire que l'on fait visiter à ces élèves (les endocrino en hôpital aiment cela). 
Ils se dédouanent de ce qui vous arrive comme si cela ne sera jamais de leur faute, de leur ressort. Pire, ils se permettent parfois de vous juger , de vous infantiliser parce que même s'ils ont raté leur diagnostic, vous serez toujours un petit peu (ou beaucoup en tort).

Pour certains généralistes, c'est la proximité qui peut les rendre hautains. Ils vous connaissent tellement qu'ils ne peuvent ni se tromper ni avoir un diagnostic défaillant. 
Ils sont infaillibles comme le sont tous les super héros.

N'oublions pas la froideur de certains médecins qui peuvent vous annoncer que vous avez une maladie rare dans une salle d'attente. Plus cela va vite et plus le retour à la maison se fera dans la bonne humeur ! Et puis, vous n'êtes qu'un numéro et cela même au moment de l'annonce du diagnostic Et si le patient en veut plus, le médecin lui offrira l'idée géniale d'aller rencontrer "un confrère". 

Apprenons aux médecins ce qu'est notre maladie ...

Vous aussi, vous avez sûrement vécu des moments compliqués avec certains médecins qui vous toisaient lorsque vous parliez de vos symptômes et qui s'octroyaient le droit de réfuter ce que vous êtiez en train de vivre avec votre maladie. Lui, il sait et pas vous !

Vous aussi, vous êtes parfois sortis en colère, désabusé ou en pleurs car votre médecin n'avait pas pris la peine de s'intéresser à vous, de vous expliquer ou simplement de vous réconforter un petit peu. Il est médecin et ne s'intéresse pas aux effets indésirables ! 

Mais la question est toujours la même... comment faire pour informer les médecins sur les 7000 maladies rares et la notre en particulier. 

Personnellement, j'aimerais intervenir dans les facultés de médecine pour donner de l'information. Je voudrais bien que l'acromégalie soit reconnue et qu'on la considère ( merci à tous ces blogs qui nous caricaturent et détruisent notre image). 

Il y aurait aussi peut-être à développer le parcours du malade acromégale. Après s'être arrêté sur la découverte de la maladie. Le patient devrait mériter d'un check-up annuel de son corps et des principaux organes qui risquent de se détériorer. Et même lorsque les chiffres arrivent à se stabiliser.

Hélas, on ne nous demande que de nous taire et que de prendre les médicaments "faits pour nous". Mais nous avons beaucoup à dire et il y a beaucoup à faire pour que notre maladie , l'Acromégalie, se retrouve enfin dans la lumière ...

"Acromégalie mon amie" a 4 ans !

Le blog "Acromégalie Mon Amie" fête ses quatre années d'existence avec un petit peu de retard. 

Cela fait donc quatre années que je vous parle d'acromégalie. De mon acromégalie et de votre acromégalie en quelque sorte. 

Quatre années riches de rencontres, d'amitiés naissantes, de vies expliquées, de joies pour vos améliorations de santé.  
Ces quatre années m'ont permis de m'éveiller à cette maladie rare. Rare pour les médecins et caricaturale pour les médias. 

Pendant ces quatre années, j'ai découvert qu'il existait de belles choses : un centre de référence avec des médecins concernés et aux petits soins pour leurs malades (Centre DEFHY), un site internet (Acromégalie info)  qui , malgré quelques défauts, permet à de nouveaux malades de comprendre la maladie. 

Dans les belles choses, on peut citer aussi, la plateforme Maladies Rares infos services, qui apporte de l'information, de la gentillesse et de l'écoute à nos problèmes de maladie. 

Et je n'oublie pas 'Alliance Maladies Rares', pour son aide dans la possibilité de créer une association sur la maladie. Il en existait une avant l'arrivée du blog. Créer une association n'est vraiment pas chose aisée (même si l'envie d'en créer une se fait sentir).

J'aimerais, dans cet article, remercier aussi les personnes qui m'ont aidé lorsque j'ai créé des documents nouveaux (magazines, documents divers) ou qui m'ont supporté dans l'organisation de visioconférence. J'ai pu mettre des visages sur des noms.

Il y a le recueil de témoignages qui a été lu par de nombreux médecins. Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux et toutes celles qui ont partagé un peu de leur intimité familiale ou médicale pour "faire avancer la maladie". Votre don m'est précieux

Et à vous tous, qui m'avez apporté vos connaissances, vos compétences, votre audit, vos encouragements, vos récriminations de bon aloi (parfois), ou tout simplement votre gentillesse,  je tiens à vous remercier du fond du coeur ! ( quelques prénoms : Kathy, Véronique, Marie, Valérie, Peg, Clarisse, Monique, Pascale, Ahmed, Béatrice, Nathalie, Stéphe, Soraya, etc. )

Permettez-moi de remercier une personne très importante, puisqu'elle est pour moi l'âme, l'héroïne de ce blog : Jessica. C'est juste une femme formidable que j'apprécie énormément !

Est-ce que ce blog continuera encore quatre années ? Je n'en sais vraiment rien. Une association existera-t-elle pour être la vitrine de notre maladie et de nos espoirs. Est-ce que les médias prendront conscience que notre maladie existe vraiment et qu'elle est difficile à vivre . Est-ce que les médecins détecteront la maladie plus tôt (dépistage, études médicales faisant un détour par notre maladie). Est-ce que les médecins que vivre une maladie n'est pas qu'une suite de prescriptions, d'examens et de médicaments mais qu'elle est aussi basée sur l'humain . Et est-ce que notre entourage comprendra que notre fatigue (et nos difficultés) peuvent être aussi le fruit d'une maladie pas forcément visible de suite.






Chagrin de vacances

Chagrin de vacances

Bonjour à tous,

Il y avait à la place de ce petit texte, un article sur une maladie orpheline. Cet article, semble t'il, n'a pas fonctionné comme il le fallait.Une dame m'a violemment répondu alors que je n'avais écrit que ce qu'il y avait sur le site de la maladie.

Je souhaitais juste présenter cette maladie et la relier à la notre. Je m'excuse donc si j'ai parlé (pas assez bien ?) de cette maladie. De ne pas en avoir parlé plus longuement (J'avais aussi mis une vidéo du Magazine de la santé, le site de l'association et le document du Centre de Référence en plus de la définition de la maladie trouvé sur le site de l'association)...

Je n'aurais pas dû m'avancer vers ces chemins qui menaient à cette maladie.

Voilà pourquoi je suis triste aujourd'hui.Je promets de ne plus parler que d'acromégalie. Et à repenser mon implication vis à vis de tout cela. Il est peut être temps ...

Bonne Fin de vacances à vous tous.
Olivier

PS : Je remercie Nass pour son gentil petit mot !
Bonjour, c'est pour un sondage !

Bonjour, c'est pour un sondage !

Bonjour à tous,

Avant de revenir à des considérations plus incrustées dans notre maladie rare, permettez-moi de traiter d'un sujet particulièrement énervant : l'intérêt que nous porte certaines entreprises faisant du sondage médical leur crédo. 

Ces dernières années, notre maladie a été démarché plusieurs fois. 
Bien sûr, cela fait toujours plaisir de se savoir désiré et étudié pour rendre la maladie plus connue et peut-être plus soigné. Alors, on répond et on y croit fortement ...

Et puis comme tout le monde, on est appâté par le gain probable que nous vaudras ce questionnaire qu'il soit téléphonique ou en face à face.
La somme est un plus qui nous permet d'accepter plus sereinement de parler de notre réalité et de nous mettre à nu : toute maladie dehors. 

Parler de soi vraiment ou Parler vraiment de soi ?

Le premier contact est courtois. La personne qui nous interroge est rompue à l'exercice. Elle nous met en confiance et nous attire dans ses filets. Lorsque je dis "ses filets", je pense à sa grille d'évaluation qui va lui permettre de récupérer le plus d'informations demandées par son commanditaire. 

Personnellement, je suis bavard et comme parfois la maladie est difficile à gérer, la conversation (avec une personne informée - et non renseignée) devient particulièrement intéressante et agréable. 

Parfois, ce rendez-vous est téléphonique. Dans ces moments-là, nous nous focalisons sur ce que nous disons. On ne connait pas notre interlocutrice (-teur). On peut donc  parler de soi vraiment . On se sent un peu plus libre car notre être est fait de mots et nos modifications physiques n'entrent pas en ligne de compte. 

Parfois, ce rendez-vous est un face à face. Ici, en plus de parler de soi, il faut gérer nos "perturbations" physiques qui peuvent interférer dans nos réponses. Entre les mots et les maux, l'écoute bienveillante est particulièrement appréciée. Et souvent, on se bat contre nous même pour parler vraiment de soi.

Où tout se gâte : l'après-entretien.

Au final, tout s'est très bien passé. Nous sommes contents. L'interlocutrice (-teur) a toutes les réponses qu'il fallait pour son commanditaire mystère. Et nous, nous avons l'impression d'avoir apporté notre pierre à l'édifice  (la mise en place d'améliorations pour le traitement médical ou simplement pour le bien-être lié des futurs acromégales).

Hélas, la suite est bien moins reluisante. 

Plusieurs possibilités. D'abord, l'interlocutrice (-teur) peut s'évanouir par son manque de professionnalisme. Si bien que ses supérieurs se confondront en excuses.
Ensuite, cela peut être la société qui s'évanouit. Plus de société et donc plus de résultats. 

Enfin, et c'est là, le plus détestable. Les résultats promis s'évanouissent. L'interlocutrice (-teur) qui avait été si agréable lors de l'entretien devient agressive par mail.  Et on se dit, que la prochaine fois, on ne se fera plus avoir. Même pour quelques piécettes !

Conclusion : 

Ces enquêtes servent souvent des labos pharmaceutiques ou parfois des études médicales. L'importance de ces enquêtes est indéniable mais pourtant quelle est la place de la personne interviewée dans ces études. 
Il devrait y avoir un droit de regard ou un moyen de connaître tous les résultats, ou tout du moins, les conclusions de ces études. 

En effet, nous sommes les premiers touchés par la maladie et nous devrions avoir plus d'informations sur notre maladie avec laquelle nous vivons au quotidien.

Mais comment s'informer sur la maladie au plus près de ses évolutions et de ses découvertes ?

Vient le temps des médecins ... (Poème)

 Je vous l'ai déjà dit , ma deuxième passion est la poésie. La maladie, je la vis par les mots alors qu'il y a quelques années, je ne la vivais que les maux. Alors dans ces moments d'acromégale, j'ai encore plus pris à coeur l'écriture comme un pansement invisible pour "guérir" de ces douleurs visibles (ou non) qui se sont prises dans mon filet de "malade rare" .



C’est comme une maladie dont on ne guérit jamais
Alors vient le temps des médecins qui vivent de ces fractures apparentes.

C’est comme une maladie propre et belle dont on ne revient jamais.
Vient l’opération sous théâtre qui détermine plus qu’elle ne soulage.

C’est comme une maladie que l'on n'oublie jamais.
Vient la convalescence et le mal-être. Et la faiblesse est un bien faux réconfort.

C'est comme une maladie dont on ne parle jamais.
Alors viennent les familles désolées de leur propre et triste sort.

C'est comme une maladie entêtante que l'on ne crie jamais.
Vient cette nouvelle vie par tant de douleurs persistantes.

C'est comme une maladie embêtante qui ne nous changera jamais.
Nous sommes de belles personnes et cela sans aucun racolage .

Au delà de la maladie , il y a l'estime de soi...

Au delà du drame que je viens de vivre et qui jamais ne s'effacera, j'ai décidé de ne pas me laisser me sombrer dans des mondes de tristesses  mélancoliques. Voilà pourquoi j'écris un article sur l'acromégalie et l'estime de soi. 

Pourquoi l'estime de soi ? C'est pourtant simple. Avec nos "déformations", et nos coups portés par la rareté de la maladie, nous essayons de surnager par delà les regards dégradés de nos familles (parfois), les visions ahuries de nos médecins non informés et de cet internet "débilitant" par des sites d'aucune utilité qui pensent la maladie comme une curiosité. 

Qu'est-ce que l'estime de soi ?

L’estime de soi est, dans la psychologie, un terme désignant le jugement ou l'évaluation faite d'un individu en rapport à ses propres valeurs. Lorsqu'un individu accomplit une chose qu'il pense valable, celui-ci ressent une valorisation et lorsqu'il évalue ses actions comme étant en opposition à ses valeurs, il réagit comme « baissant dans son estime ».
Cela est un peu différent de la confiance en soi qui se rapporte plus à des capacités qu'à des valeurs.

Qu'est-ce qu'une faible estime de soi ?

Une faible estime de soi peut montrer les caractéristiques suivantes:

>> Une auto-critique importante, créant un état habituel d'insatisfaction de soi,

>> Une hypersensibilité aux critiques ; un individu ayant une estime de soi basse se sent facilement attaqué et éprouve de façon permanente des ressentiments face aux critiques,

>> Un pessimisme, point de vue négatif généralisé.

Lorsqu'une idée est mal reçue, un individu souffrant d'une faible estime peut le prendre personnellement, et se sentir dévasté. Cela peut avoir de lourdes conséquences lorsque la personnalité physique ou morale, les actions, ou l'égo d'un individu sont directement visés. 
Ces individus remontent leur estime de soi s'ils réussissent à atteindre un but qu'ils s'étaient fixés ; cependant, ils peuvent revenir à une faible estime s'ils échouent de nouveau.

Faible estime de soi et Acromégalie ?

L'acromégalie se caractérise par une déformation osseuse et un changement de physique visible lorsque nous regardons d'anciennes photos.
 C'est un des éléments qui fait que nous nous retrouvons dans des états de dépression.

Cela peut d'ailleurs être accentuée par une hypothyroïdie (cf glossaire) puisque celle-ci peut induire des phénomènes de dépression.


Pourquoi faut-il avoir une bonne estime de soi ? 

Tout d'abord, et cela peut sembler idiot, parce que nous ne sommes en aucun cas responsable de notre maladie.

Ensuite, parce que nous avons abattus des montagnes pour arriver là où nous sommes aujourd'hui. Se battre contre la maladie, avaler des médicaments, se faire piquer les fesses, avoir (pour certains) été opéré du "cerveau". Tout cela n'est pas facile et pourtant nous l'avons fait.

Et puis, nous nous battons au quotidien, pour informer nos médecins respectifs pour qu'ils comprennent que notre maladie n'est pas une simple fatigue ou une obésité de notre fait.

N'oublions pas, que nous devons avoir une bonne estime de soi parce que tous ces sites internet foireux finiront dans l'oubli.

Enfin, nous n'oublierons ces mots gentils que nous recevons souvent de nos proches, de nos amis, d'inconnus parfois.  

Et surtout car nous sommes tous de belles personnes respectueuses et respectables.

Bonne Fin de Week end à tous.

Ps : Cet article est en mémoire d'un homme formidable, qui me manque et manquera très fortement : mon papa. Mon papa , je t'aime ! 


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