L'acromégalie , c'est dans la tête !

Au début de la maladie, on ne vous dit pas tout sur l'acromégalie. Les médecins vous parlent de ce qu'ils connaissent : le palpable, le compréhensible , le clairement défini : notre maladie et ses symptômes, notre maladie et son opération ou encore la maladie et ses médicaments. 

Mais que se passe t-il lorsque le cerveau nous fait sentir que quelque chose à changer en nous, que quelque chose à changer auprès de notre entourage et dans nos cercles professionnels et amicaux ? 

La psyché, parfois oubliée par nos médecins peut être dévastateur. Notre médecine ne s'intéresse pas à l'apparition de ces troubles. La médecine soigne et elle guérit. Mais l'aspect psychologique est délaissée. Pourtant, les pouvoirs du cerveau ne sont-ils pas extraordinaires ?

Les principaux textes liés à l'acromégalie ...

 

Les principaux textes parlant de l'acromégalie parlent de la liaison étroite entre maladie et problèmes psychologiques. 

Ils considèrent que c'est l'estime de soi abimée par tant de changements, l'altération de notre image vis à vis de l'autre (sachant ou ne sachant pas notre maladie) et nos complexes physiques qui déterminent toutes ces "douleurs psychologiques". 

N'oublions pas que notre maladie de longue haleine peut s'accompagner de complications et entraîner angoisse ou plus grave encore une dépression.

Certains textes pensent même qu'un suivi psychologique est possible voire souhaitée pour palier à ce mal-être récurent. 

La Prise en Charge Psychologique ?

Hélàs, aucun médecin ne propose une prise en charge psychologique du patient. C'est au patient lui-même de s'enquérir de sa santé mentale. 

Mais ne devrait on pas "imposer" dans le package, au départ, quelques séances pour déceler les troubles à traiter. 

Je me rappelle que mon endocrinologue, d'il y a quelques années, dans ses demandes pour savoir comment j'allais, ne savait répondre, à mes multiples idées noires, qu'il me reverrait dans six mois. Comme si, j'étais dans la normalité avec mes idées noires...

Conclusion : 

Il n'y a donc pas de prise en charge des troubles psychologiques. On nous laisse croire que nous devons vivre avec. Que cela est normal et que si les symptômes persistent, il faut consulter un psy. 

J'avoue que, j'ai la fâcheuse tendance a être très agressif mentalement avec moi-même au moment de m'endormir. J'ai même eu des moments encore plus sombres.Mais mon endocrinologue ne m'a jamais parlé de ce lien étroit entre maladie et troubles psychologiques. Pourtant, il semble bien que cela soit lié...

Il reste beaucoup de choses à découvrir de l'acromégalie ...

Et vous, comment se passe votre vie psychique en acromégalie ?