Aujourd'hui, je prends la liberté de sortir un petit peu du côté médical de ce blog consacré à l'acromégalie.
En fait, j'avais juste envie, comme ça, d'écrire un poème. Peut-être alors, que ce texte ne sera pas beaucoup lu, mais je tente l'expérience.
Le Parc de l'hôpital
Assis sur un banc de fin d'après midi.
Quidam et autres méchants m'observent de leur non-dits.
Parsèment mes mots et me répudie
Par mes transformations, cette nouvelle maladie.
Le temps sur ma tête s'est assombrit.
Les blouses blanches et leurs traitements abasourdis
Délivrent fièrement leur sentence infinie : Acromégalie.
Faisant de mon chemin, une longue pharmacie.
Le sable, sous mes pieds bien trop agrandis.
Chemin qui ancre mes mots et les endoloris
Suis-je encore moi ? Ai-je perdu ma vie ?
Assis sur un banc de milieu de nuit
Passants et autres amis viennent s'asseoir ici
Ils parsèment leurs maux et se réfugient
De leurs transformations, de leur esprit endolori
Alors le temps sur ma tête enfin s'éclaircit
Le parc de l'hôpital est un bien bel abri
Malgré les blouses blanches qui nous irradient
Qui martèlent leurs ordonnances pour notre survie
Le sable sous mes pieds bien trop agrandis
M'offrent un cocon, un lieu d'empathie.
Je suis enfin moi et c'est Vous que je remercie.
4 commentaires
Très beau,merci de nous le faire partager !
Merci beaucoup Gwenaelle !
Bonsoir tres beau poeme, merci pour ton blog bien tenu et instructif bonne soiree
Super !
Nass.
Vous pouvez me laisser un petit message surtout si vous souhaitez de l'information en plus ou donner votre avis... Merci et Bonne Journée !
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