Le poème écrit ici se rapporte à notre vie changée devant le miroir, à notre image qui se modifie et à notre envie de nous imaginer vivant un moment allègrement dans notre maladie.
Alors que la nuit s’achève
Je me vois une autre fois
M’insulte encore et encore
Pleure de ce mauvais sort
Et crois à un mauvais rêve
Je ne veux plus être moi
Par le miroir qui déforme
Photos et souvenirs de moi
Saleté de rare maladie
Qui intrigue ou qui amuse
Il faut cacher le difforme
Au jour enfin ma croix
Et les lumières qui irradient
C’est moi que j’accuse
Et de tous les sentiments
Les orages de mon cœur
Les averses sur mes joues
Et les médecins, les onguents
Leurs verdicts qui m’ont démuni
J’en ai beaucoup à dire
Miroir, redeviens charmant
Cette image qui m’a affaiblit
Et puis je m’en fous
J’oublierais de réfléchir
Serais un précieux or blanc
Un pic, un roc même souffrant
Je veux trouver du soleil
Dans ce miroir trompeur
Dans cette saleté de maladie :
Vivre n’est déjà plus
pareil
Bon mois d'août à vous tous !
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