Me voilà, moi, dans toute ma
splendeur d’acromégale. J’ai vécu des moments détestables par les regards
méchants mais je vis des moments merveilleux rien qu’en vous regardant…
C'était dans les
derniers jours de l'année 1999. J'avais un rendez-vous pour des problèmes de
rhinites à répétition et mon médecin de l'époque (dont je vous parlerais plus
tard) m'avait envoyé faire un scanner du
crâne à l'hôpital d’une ville de l’Oise.
Je me disais que,
comme d'habitude, on m'enverrait vers un oto-rhino-laryngologiste pour me vider
les sinus où peut-être pour m'opérer de polypes mal placés. Je me rappelle y
être allé avec ma mère qui avait voulu m'accompagner.
Après le scanner, il
faut parfois rencontrer le médecin. J'entrais donc dans ce lieu éclairé par les
fameuses lampes qui permettent les diagnostics. Le choc fut brutal. Il me dit
qu'il y avait quelques polypes mais pas assez gros pour être enlevé. Je
soufflais intérieurement car je ne me voyais pas sur la table d'opération pour
la bonne année. Il ajouta, dans ce monde qui commençait à me glacer, qu'il y
avait autre chose : une tache noire suspecte dans mon cerveau. Il termina son
diagnostic en me disant qu'il serait bon de consulter un neurologue pour plus
d'informations.
Ma mère fut si dépitée
qu'elle me dit , après avoir franchi la grille de l'hôpital, qu'il fallait
prendre de suite rendez-vous. Moi, je n'écoutais déjà plus, je m'imaginais avec
une tumeur, un cancer voire la
liquéfaction de mon cerveau.
Le rendez-vous chez le
neurologue fut bref et particulièrement froid. Il me donna l'adresse d'un
neurochirurgien à Amiens qui pourrait mieux m'expliquer ...
De
l’usage de la médecine …
Le Neurochirurgien
:
En entrant dans ce
grand hôpital nord de la ville d'Amiens, je sentais que si j'étais ici ce
n'était pas pour une petite maladie banale de rien du tout. J'avais peur car le
cancer et la tumeur (je n'avais pas tort) était bien présent dans ma tête.
Le bureau du médecin
spécialiste était grand. Cela était mieux car mes parents étaient venus avec
moi. J'avais besoin qu'ils soient prêts de moi dans cette période où le ciel
semblait me tomber sur la tête. Un homme en blouse blanche entra en souriant.
"Je sais pourquoi vous êtes venus !" me dit-il. Ma maladie se voyait
donc à ma tête ?
Il sourit à nouveau et
me posa plusieurs questions qui permettaient d'appuyer son diagnostic. "
Depuis votre puberté, votre pointure de chaussures n'a cessé d’augmenter,
n'est-ce pas ? , " Vous êtes essoufflé et fatigué lorsque vous montez
quelques marches d'un escalier ? , " Il vous arrive de vous sentir si fatigué
que vous pouvez vous endormir après être rentré chez vous ?"
A ces questions, je ne
pouvais répondre que par l'affirmatif.
Il m'expliqua que
j'étais "acromégale" et que j'avais une acromégalie hypophysaire qui
devait être traité le plus rapidement possible par une opération chirurgicale.
Il ajouta que cette maladie n'était ni héréditaire ni transmissible. J'étais
déconfit.
Ce qui fut le plus
dur, ce fut lorsqu’il nous dit que cette maladie avait évolué et que l'on aurait
pu observer tous les changements depuis tout ce temps. Ma mère fut anéantie car
elle pensait ne pas avoir tenu son rôle de maman correctement. Ce qui était
faux évidemment car la maladie avançait très lentement. Elle n'avait donc rien
pu voir !
Quelques jours,
reprenant mon travail dans une maison familiale, j'eus la meilleure explication
à ma maladie par une jeune fille qui aimait voir les photos des formateurs sur
les permis ou les cartes d'identité. En regardant la photo de mon permis (que
j'avais difficilement obtenu à 18 ans ), elle eut cette réflexion : "Non,
monsieur, ce n'est pas vous sur la photo !"
L'Endocrinologue :
Le plus difficile fut
la première rencontre avec une endocrinologue qui me dit d’un ton agressif et
moqueur « Vous en avez une sale gueule ! ». Surpris et Blessé au plus profond
de ma chair, je lui lançais un « comment
? » d’effroi. Elle me répondit avec aplomb et toujours de son sourire moqueur :
« Eh bien oui, vous en avez une sale gueule ! Vous avez une acromégalie. »
Voilà une entrée en
matière bien peu agréable avec ce médecin qui devait s’occuper de moi jusqu’à
la fin de mes jours.
D’ailleurs, notre
relation s’avèrera tellement compliquée qu’à la fin, je demanderais le divorce
d’avec elle.
La Généraliste
:
Dans les premières
semaines d'acromégalie, je suis allé voir mon médecin généraliste pour lui
annoncer la bonne nouvelle. Elle me connaissait depuis trois années en tant que
patient. J'appréciais son approche médicale et sa gentillesse toujours
appréciable.
Je la vis déstabilisée
lorsque je lui annonçais le diagnostic. Elle semblait touchée par ce diagnostic
de maladie rare. D’ailleurs, qu'y pouvait-elle ? Alors que moi-même, je ne l'avais pas vu
venir du tout cette maladie !!!
Elle me dit qu'elle
trouverait normal que je lui fasse un procès parce qu'elle n'avait pas su
diagnostiquer cette acromégalie. Je lui répondis qu'en aucun cas, je ne
m'amuserais à lui faire cet affront. Elle, ce médecin, qui avait toujours été là, dans les coups de blues
comme dans les bons côtés de la vie.
Ensuite, elle me dit
qu'elle serait toujours à mon écoute et qu'elle ferait en sorte que tous les
rendez-vous que je prendrais au cabinet soit toujours le dernier pour que je
puisse discuter et dire ce qui ne va pas.
Et ce n'était pas des
mots en l'air ...
C'est le seul médecin
à qui j'ai apporté des fleurs pour tout le soutien qu'elle m'avait apporté,
toute la gentillesse et tout le professionnalisme dont elle a fait preuve.
Elle est décédée il y
a cinq ans. Je sais que j'ai eu la chance de la connaître : Merci, là où vous
vous trouvez, pour tout ce que vous avez fait pour moi.
Le Gastro-machin-chose
:
Je suis allé voir un
spécialiste en gastroentérologie qui m'a tenu un raisonnement qui m'a fait
bouillir.
En effet, ayant des
problèmes d'estomac, mon médecin généraliste m'avait prescrit de passer une
fibroscopie. Après mon problème vésiculaire et ma centaine de petits cailloux
(dû à la sandostatine, dit du bout des lèvres par mon second endocrinologue),
je pensais en avoir fini des problèmes d'estomac, de vésicule ou de pancréas.
Donc, me voilà dans
son bureau avec mon amie. Et lui, grand seigneur, nous explique que j'étais
guéri de ma maladie car on m'avait enlevé l'hypophyse. Comme il n'y avait plus
de tumeur, j'étais donc guéri !
Stupéfait, je lui dis
tout de même que j'étais soigné pour cette maladie et que par conséquent
j'étais toujours malade ! Il me répondit, comme s'il parlait à un demeuré, que
je n'avais vraiment rien compris en prenant à témoin mon amie que « soigné »
signifiait être guéri !
Ce côté supérieur de
ce médecin m’horripilait. Pourtant, il avait une qualité. C’était un excellent
médecin. La seule question qui me taraudait l’esprit était de savoir pourquoi
tant de médecin spécialiste avait pour habitude de prendre leurs patients pour
des imbéciles. Pourquoi tant d’années d’études ne les rendent pas plus humains,
pourquoi tant de spécialistes se croient obligés de vous écraser pour
simplement exister et gagner leur soixante euros …
Le Grand Professeur
:
C’est celui qui vous
connaît sans vous connaître. C’est lui qui se permet tous les jugements
possibles et inimaginables. C’est lui que vous devez mériter.
Vous devez le mériter
par les kilomètres pour le rencontrer et c’est celui qui vous parle de très
loin mais pas forcément de très haut. De très loin car son temps est compté. Il
ne vous parle pas vraiment car il parle à son dictaphone. Il ne vous regarde
pas vraiment, il regarde simplement vos radios. Il ne vous ouvre pas la porte
pour vous dire merci, c’est son infirmière qui le fait et qui vous renvoie dans
la salle d’attente bondée de personnes comme vous.
De
la connaissance des médicaments et des protocoles.
Souvent, lorsque vous
prenez des médicaments, il y a une durée particulière de prise de celui-ci.
Avec l’endocrinologue
dont je vous ai parlé plus haut, les règles n’ont jamais été fixées. A part
bien sûr, qu’elle était le grand médecin et moi le malade bizarre. Ô bien sûr,
je suis un peu naïf et parfois un petit peu dans mon monde à moi fait de ouate
et d’édredon. Je n’ai alors pas compris où elle voulait en venir. Il n’y avait
de sa part aucune explication technique pour que je puisse comprendre l’ampleur
de l’acromégalie.
Cela fut le cas
lorsqu’elle me parla des médicaments que j’allais devoir prendre. Elle ne
m’avait pas précisé que ces médicaments étaient à prendre à vie. Quand j’y
repense, je me dis que je devais être un gentil Pierrot de la lune, quand même
! A la fin du premier mois, me pensant guéri, j’ai arrêté les médicaments. Elle
m’engueula dans son cabinet.
Ce fût aussi le moment
où, comme tout acromégale, après l’opération, nous devions être suivis tous les
mois. Et à la fin du premier mois, rien, aucun rendez-vous. Ma mère, affolée,
appela l’endocrinologue pour lui demander s’il y avait possibilité d’un
rendez-vous. Elle répondit à ma mère avec un dédain non dissimulée qu’elle
n’avait pas que cela à faire et qu’elle allait être obligée de prendre sur son
temps de repas pour me recevoir. Je fus donc convoqué un lundi à midi.
Elle me dit que je
savais bien utilisé ma mère et qu’elle n’avait pas à perdre son temps pour des
broutilles.
Prenant conscience de
la maladie et de ses conséquences, j’ai changé de médecin quelques mois après.
De la connaissance et
de l’habitude des médicaments.
Mes premières années
en Acromégalie ont été des années d’application et non de compréhension. Déjà,
l’idée d’avoir une maladie longue m’avait changé. Je ne voulais pas la
comprendre, je voulais simplement la combattre. Ma mère se sentait coupable
(comment pouvait elle l’être ?) et je voguais au gré des piqûres de
sandostatine dans mes « petites » fesses endolories. Allongé, attendant
l’aiguille la plus grosse remplie de plâtre et d’huile, je savais que mes
fesses ne me diraient jamais merci de ce traitement barbare. On n’a pas le
choix quand on a une acromégalie.
On rajoutait à cela
une piqûre d’androtardyl. Elle, aussi, me faisait mal et me fait encore mal,
bien que l’infirmière ait les mains douces.
Il y a aussi tous ses
médicaments que l’on vous fait ingurgiter pour votre bien.
Au départ, je ne me
suis pas rendu compte, hébété d’apprendre que ma maladie était rare et qu’elle
était potentiellement grave si elle n’était pas traitée, des effets
indésirables de ces médicaments salvateurs. On n’a rien sans rien, mon petit
monsieur !
Petit à petit, les
médicaments et les piqûres, ont montré leur vrai visage.
La sandostatine s’est
révélé un ennemi de ma vésicule biliaire. Avec deux cents petits cailloux dans
ma vésicule, il fallait bien un jour qu’elle vide son sac, la bougresse. Et là
encore, c’est le chirurgien en gastro, qui osa ouvrir son grand livre rouge
pour me dire que les effets de la sandostatine amenaient irrémédiablement à
l’ablation de la vésicule ou cholécystectomie si on veut jouer les médecins.
Le deuxième
endocrinologue :
Au départ, j’ai été
tellement heureux de ne plus voir mon premier endocrinologue que j’ai oublié
que la maladie nécessitait parfois un peu d’explications.
Une consultation n’est
pas un rendez-vous juste pour se dire bonjour et pour savoir si l’autre est
toujours en vie. Une consultation est un moment où le patient vient avec ses
radios et analyses et où le médecin lui explique et l’aiguille s’il y a besoin.
Le mien ne m’a jamais
expliqué sauf si je venais avec ma femme. Parfois, je me suis senti comme
l’idiot de service.
Le plus flagrant aura
été lors des effets de la sandostatine sur ma vésicule. Je disais des bêtises.
Avec ma femme à mes côtés, l’hypothèse émise devenait évidente. Va comprendre,
Charles ?
De
mon entourage et de ceux qui m’entourent :
Ceux qui m’entourent :
Lorsque l’on a découvert ma maladie, je travaillais dans ce que
l’on appelle une maison familiale rurale.
J’étais professeur / animateur du midi au coucher. Le soir, avant
d’aller se coucher, les jeunes devaient réviser un peu leur travail. Une jeune
adolescente me demanda si je pouvais lui montrer mon permis de conduire
puisqu’il était sur la table. En regardant la photo, elle me dit que cela ne
pouvait pas être moi sur la photographie. En effet, après coup, je ressemblais
de moins en moins à la photo du permis. Ce fut ma première alerte.
Mais être en relation avec des jeunes a aussi des mauvais côtés.
Trois ans plus tard, alors que j’avais changé de travail mais toujours dans
l’enseignement, j’eus ma première dépression causée par un apprenti qui ne
pensait pas à mal. Ce jeune était plutôt sympa lorsque je l’avais en cours.
Alors que j’allais ouvrir la porte de ma salle, j’entendis : « Vous avez vu , c’est Shrek ! » A ce moment-là, j’avais les yeux qui commençaient à
pleurer. » En reprenant mes esprits, j’engueulais vivement toute la petite troupe
amassée. J’allais voir le responsable de la discipline qui vint de suite les
vilipender et prendre leur noms pour les exclure au moins une semaine (c’est
une semaine en moins sur le salaire payé par l’entreprise). Moi, perdu dans mes
mauvaises pensées, je ne sortis plus de ma salle jusqu’au soir.
Le lendemain, je vis donc l’apprenti venir dans ma salle et me demander
à me parler seul à seul. Il me dit qu’il était désolé et qu’il pensait à tort
que sa blague était drôle. Il me dit qu’il était exclu une semaine et qu’il
devait me faire une lettre d’excuses pour revenir en formation. Je lui
expliquais ma maladie rare. Il se confondit en excuses en me disant qu’il ne
pensait pas à mal.
Durant les cinq années qui suivirent, je n’oserais plus traverser les
couloirs où des apprentis étaient massés de chaque côté de peur de me faire
agressé à nouveau.
Mais parfois, lorsque je suis fatigué, je redeviens cette personne qui
croit entendre ou entends cette agression à nouveau. Cela fait mal.
Ma famille:
Les gens ne comprennent pas une maladie qui « ne se voit pas ». Je n’épiloguerais pas longtemps dessus car j’ai eu de la chance
d’avoir une famille qui a à peu près compris que ma maladie n’était pas un
rhume.
De ma mère qui me dit qu’elle se sentait coupable à ma sœur qui ne
comprit pas, au tout début, que j’avais besoin d’en parler en me disant « tu nous emmerdes avec ta maladie », j’avoue que ma famille a toujours essayé
de ne pas trop en parler. Ils ont vite su que je n’étais pas à l’aise avec
cette maladie et que je souffrais physiquement et psychiquement.
Ma sœur a vite oublié ces mots et a toujours été proche de moi
(comme mon petit frère souvent plus grand que moi). Et je n’oublie pas la
douceur de ma belle-sœur.
Je n’oublie pas mon père, mon papa qui a toujours été là. Sans
rien dire, il a toujours eu un regard compatissant et chaleureux.
Merci de m’avoir supporté. Merci de m’avoir supporté.
Ma chérie, ma femme, mon Amour :
Je me suis souvent battu contre moi-même. Et j’ai parfois perdu.
Mais en découvrant l’amour, je me suis redécouvert. En fait, c’est
plutôt ma chérie qui m’a redonné le goût de moi.
J’ai osé la courtiser. Elle ne m’a jamais envoyé sur les roses.
J’ai osé la courtiser. Elle m’a dit qu’elle m’aimait. Moi qui me prenais pour
un monstre au mieux ou un quasimodo au pire, elle m’a fait renaître, reprendre
confiance et conscience que l’image n’est rien lorsque on est aimé. Je lui dois
énormément.
6 commentaires
bravo pour ce site et pour ton témoignage, c'est vraiment un très beau travail, dans tous les sens du terme, presque comme un accouchement quoi. ^^
Je reconnais dans tes traits de caractère certains que l'acromégalie a forgés en moi aussi (la peur d'être moquée, l'agacement vis à vis des médecins qui infantilisent et qui mentent...).
J'ai eu un parcours parfois semblable, parfois différent, et surtout la chance extraordinaire de frapper à la bonne porte, ou plus exactement au bon mail... il existe au moins un grand professeur en France, le plus grand spécialiste de l'acromégalie en fait, qui est une personne humaine avant tout et qui prend le temps de répondre à des mails écrits par des patients inconnus, tout ça pour pas un rond !
Je ne sais pas si j'ai le droit de le citer, il exerce à Bicêtre, et je lui dois ma vie, mes deux enfants et mon bonheur d'aujourd'hui. Qu'il soit remercié au centuple de ce qu'il m'a donné.
Il m'a dit la vérité dès le début, concernant le traitement à vie, ce qui m'a permis de planifier deux grossesses avant de commencer les essais de traitement (les autres médecins m'ayant tu ce fait, pensaient me faire commence le traitement et puis ensuite, eh bien je comprendrais bien que je ne pouvais plus arrêter ! et qu'avais-je besoin de former une famille ? je n'étais pas une personne après tout, juste une malade. et qui devrait plutôt en avoir honte.)
Aujourd'hui, à 40 ans, 11 ans après avoir découvert ma maladie, 11 ans après avoir été opérée à Foch, par un grand spécialiste là aussi (et ça compte énormément pour avoir le reliquat le plus petit possible et éviter aussi les effets secondaires comme l'insuffisance hypophysaire), 2 ans après avoir eu un traitement gamma-knife, et après avoir été traitée non-stop par la somatuline puis par le somavert, je vois enfin le bout du tunnel.
Les migraines sont parties avec la douceur de mon ostéopathe, les douleurs articulaires s'estompent, mon métabolisme devient celui d'une personne comme les autres... peut-être pourrai-je arrêter un jour le somavert, en attendant je vis pleinement chaque seconde, mieux que si je n'avais jamais été malade, et je souhaite à chacun de ceux qui rencontreront l'acromégalie sur leur route, de croiser aussi les bonnes personnes pour la soigner au mieux. Et pour leur rappeler toujours qu'ils sont dignes d'estime et d'amour.
Et aussi un grand merci au système de sécurité sociale : tous mes soins ont été prodigués par le service public hospitalier (Foch est un hôpital hybride, mais conventionné) et mon traitement, qui coûtait bien plus que mon salaire, aurait été impensable sans cela.
bonne chance et bonne route à tous. Le courage viendra au fur et à mesure.
Bonjour à vous ! Merci d'avoir partagé un peu de votre vie en acromégalie. Je vois que vous avez été très bien suivie et cela est important. Personnellement, j'aimerais bien parler au Professeur Chanson, médecin émérite et comme vous le dites, profondément humain. Et cela est un avantage indéniable dans la compréhension et l'appréhension de notre maladie. J'avoue que j'aimerais beaucoup le rencontrer. J'avais envoyé un mail à son secrétariait et comme son temps était compté , je n'ai jamais eu de réponse ( je voulais son avis sur mon blog).
Vous racontez bien votre vie en acromégalie. Sachez que j'ai créé un recueil de témoignages avec d'autres personnes atteintes de la maladie : une dizaine de témoignages et une centaine de pages au final). Si un jour, vous souhaitez ajouter le votre, j'en serais ravi et surtout très fier.
Enfin, je vous remercie énormément de vos compliments. Ils me vont droit au coeur. Cela me touche vraiment vraiment! Mon but est d'essayer de faire au mieux pour donner de l'information sur la maladie (même si je ne suis pas médecin). Sachez qu'il existe une page facebook aussi ... A bientôt ! Merci beaucoup pour votre témoignage et vos mots si gentils !!!
bonsoir
merci pour votre témoignage en milieu médical et pour la vie de tous les jours
je serai opérée le 8 novembre à Foch
j'aurai 56 ans fin décembre
l'adénome puis l'acromégalie ont été découverts en juin dernier
peu de personnes connaissent cette maladie
on est un cas qui ne se voit ou comprend pas trop pour les collègues, la famille...
merci IM D
Merci pour votre commentaire. C'est vrai que la maladie est peu connue mais différentes choses sont mises en place pour que les malades puissent se retrouver : une association, des sites et des pages facebook (dont une où l'on peut discuter avec des personnes atteintes). Parfois, cela peut être bien de pouvoir discuter de ce que nous vivons avec des personnes qui peuvent avoir les même symptômes, les même soucis. J'ajoute que le site "Maladies rares info service" permet aussi de parler avec des personnes faites pour cela.
Dans tous les cas, je penserais bien à vous le 8 Novembre. Et si vous le souhaitez, revenez discuter ici. Il n'y a pas de souci.
Courage ! Prenez bien soin de vous. Peut-être à bientôt !
j ai été opérée le lundi 28 novembre finalement (grève des infirmiers le 8)
retour chez moi dès le mercredi
tout a été enlevé par le neurochrugien, pour le reste je suis invitée à
1er bilan prévu annoncé parr(irm et une journée d'examens) dans 3 mois, retour chez eux seulement si saignement important (1% des cas)
pour l instant j ai toujours des nausées, très fortes ce week end, j'ai fini par appeler le service qui m a dit rapidement que ça ne ouvait être dû à l'anesthésie et d'aller aux urgences près de chez moi pour des céfalées
le dame du15 m a demandé si j avais eu des antibotiques et aussi de la fièvre
j avais très froid
débordés comme sos médecins
je n'ai pas tenté d attendre des heures aux urgences à poissy
trop mal avec la lumière et trop froid
j ai de la chance d 'avoir des amies qui sont thérapeutes, une est aussi reiki
les pensées de mes amis le soutien de ma famille m ont aidée a tenir le coup et maintenant aller un peu mieux chaque jour
mon docteur est sur rv uniquement, et déjà sur place au centre de santé
très gentille mais pas tres pratique en cas de problème
je la vois mardi prochain déjà pour ajuster l hydrocotisone
amis, naturopathe comme psy pensent que je suis en train de me désintoxiquer de tous les prduits que j'ai reçus, j'ai vraiment bien préparé le terrain en mangeant encore plus sainement depuis des semaines
foie et tout le ventre bien chargés
merci pour votre écoute
je vous tiens au courant IM D
bonsoir on m'a decouvert l'intrus de 5.5mm et cette maladie qui l'accompagne je dois etre opéré en janvier ,mais j'ai peur de ne jamais en avoir fini avec cette maladie ,radiothérapie obligatoire ou ttt
Vous pouvez me laisser un petit message surtout si vous souhaitez de l'information en plus ou donner votre avis... Merci et Bonne Journée !
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